Presse « infiltrée et infestée » : le président de la HAC Boubacar Yacine Diallo s’engage à l’assainir.
Le président de la Haute Autorité de la Communication Boubacar Yacine Diallo à la cérémonie de remise d’attestation de reconnaissance au président démissionnaire de l’union des radiodiffusions et télévisions libres de Guinée, a invité les présidents d’associations de presse à travailler en étroite collaboration avec son institution pour assainir le milieu de la presse privée.
Aux présidents des associations de presse, l’ancien président de l’URTELGUI a évoqué la nécessité de travailler ensemble : « Nous avons une tâche commune, la haute autorité de la communication, le ministère de l’information et de la communication et les associations professionnelles des médias. Cette mission, c’est celle d’assainir la presse. »
Pour le président de la HAC, cela ne fait l’ombre d’aucun doute et ce n’est pas exagéré de dire que la presse guinéenne est infiltrée. « Je pense que si nous réussissons à assainir la presse et que seuls les journalistes soient autorisés à exercer la profession… N’ayons pas peur des mots, notre profession est infiltrée et même infestée par des individus à la recherche de gain facile. Nous devons tous ensemble les mettre hors de nos rangs », espère Boubacar Yacine Diallo.
Comme pour montrer sa détermination à réussir ce challenge, le président de la HAC annonce que la délivrance de la carte de presse va obéir à une exigence : « comme je le rappelais récemment, la délivrance de la carte professionnelle est une arme pour nous. La HAC a déjà saisi les présidents des associations à l’effet de désigner leurs représentants dans la commission de délivrance de la carte mais également de fournir les listes de l’ensemble des journalistes et techniciens postulants. Je suis sûr que mes courriers feront l’objet d’un traitement diligent dès le début de la semaine prochaine », a-t-il souhaité.
Emanuel Boeboe Beavogui
